Au même rythme depuis des siècles, sur le Niger, vivent les pêcheurs de l’île de KANAZI, seule île habitable car suffisamment élevée par rapport aux crues du grand fleuve.
Avant la création de l’Association, les pêcheurs ne possédaient pas de filets adaptés à la puissance du courant, les enfants n’étaient pas scolarisés, les villageois buvaient l’eau du fleuve, ce qui entraînait maladies et décès. Les habitants de KANAZI, n’avaient jamais vu de médecins
Actions agricoles et maraichères
Lors des dernières missions sur l’île, il a été constaté que des améliorations dans le domaine des jardins pouvaient être proposées aux Kanaziens. Les modes de cultures sont basés sur des connaissances ancestrales, transmises de génération en génération. Les essences cultivées dépendent elles des potentialités du terrain mais aussi des débouchés commerciaux. Ainsi, de nombreuses cultures comme l’aubergine, le chou sont abandonnées en faveur de la courge, pour laquelle la vente est possible. Mais les essences qui ne sont plus cultivées ont leur importance pour les apports nutritionnels.
Lors de la mission d’Octobre 2008, un projet de jardin pilote a donc été mis en place par l’association et 3 des ses membres de formation agricole et forestière. Ce jardin a été réalisé par les membres de l’association avec une dizaine d’adolescents de l’île. L’intérêt est de leur expliquer l’intérêt de cultiver et d’intégrer dans leur alimentation la carotte, le chou, l’aubergine ou le piment tout en leur apportant des conseils sur les modes de cultures. Le gourmandage des tomates, le tuteurage des plants, la densité de plantation en fonction de la culture ou comment faire soit même les plants à partir des légumes de la plantation passée. Toutes ces techniques ont pour but d’améliorer les rendements, de limiter les attaques phytosanitaires et de faciliter le travail et l’entretien des cultures.
L’association a donc remis du matériel agricole aux enfants, 1 arrosoir avec pomme, 1 pioche et 1 rateau ainsi que des graines de diverses essences : aubergines, courgettes, choux, tomates, carottes, piments. Nous avons demandé aux jeunes kanaziens de continuer à entretenir le jardin jusqu’à la prochaine mission, en février 2010, au cours de laquelle nous ferions le point avec eux sur la qualité et l’apport réel de nos conseils.
Ainsi, en Février 2010, nous avons eu la joie de constater que les enfants ont très bien entretenu le jardin ; celui-ci a même triplé de surface grâce à leurs efforts, en respectant les conseils que nous leur avons apportés. Ils nous ont indiqué que les résultats sont très satisfaisants pour la plupart des cultures, particulièrement pour les aubergines et les tomates.
Ils pourront à présent appliquer ces techniques sur leurs propres jardins et ainsi augmenter leurs rendements, améliorer la qualité nutritionnelle de leur alimentation et faciliter leur travail d’arrosage et d’entretien.
merci pour tous qie vous avè fair pour nous